L'embouchure de Charavines

Sur le site de Charavines, dans une couche archéologique parfaitement datée entre 1010 et 1020, une embouchure de cor longue de 4 cm présente un conduit cylindrique de Æ 5 mm débouché avec un objet en bois ou en os ; il pénétrait sans continuité dans la partie centrale en forme de corne. Un bourrelet (lèvre) est destiné à augmenter la surface appliquée contre les lèvres du musicien (anche lippale) pour éviter de les blesser. La présence de cette lèvre d'embouchure est courante dans la sculpture romane. On la rencontre à Matha, Marignac et Cappelbrouck. Les éléments de connexion laissent penser que la partie centrale s'évasait rapidement et accusait une courbe importante. La forme générale était celle de la corne de vache. Les embouchures de Charavines, Saint-Andrieu et Cucuron présentent souvent le chanfrein intérieur rencontré sur l'olifant du Puy. Il est destiné à faciliter la circulation de l'air.


Photo Yves Bobin, Patrimoine de l'Isère.


Coupe et vue de profil de l'embouchure

Suite des cors romans (Mailhac)

Index trompes d'appel

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